Réuni hier mercredi, le Gouvernement a examiné et approuvé, plusieurs projets de lois, de décrets et des communications dont ceux relatifs à la ratification du contrat financement entre la Mauritanie et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour le financement d’une ligne de haute tension entre Nouakchott et Néma.
Le Conseil des ministres a adopté également une convention cadre entre la Mauritanie et la BEI pour le financement de l’extension du centre national de cardiologie.
Toujours dans le cadre de ces adoptions, des obligations ont été signifiées aux sociétés minières en matière de mix énergétique.
L’accord de financement entre la Mauritanie et la BEI s’inscrit dans le cadre de la mobilisation de ressources pour la mise en place d’une ligne d’électricité de haute tension entre Nouakchott et Néma, a affirmé quant à lui, le ministre des Affaires économiques et du Développement Abdallahi Ould Souleymane Ould Cheikh Sidiya.
La BEI contribue à hauteur de 90 millions d’euros, avec une subvention de 33 820 000 euros de l’Union Européenne, a-t-il précisé.
Toujours selon lui, le corridor nécessite une enveloppe globale s’élevant à plus de 800 millions d’euros, disant que la BEI a contribué à hauteur de 247 millions d’euros, l’Agence Française de Développement 64 millions d’euros et la Banque Mondiale 113 millions d’euros.
Non loin de ce sujet, il est prévu, dira Ould Cheikh Sidiya, la construction d’une centrale électrique à Aleg, reliant la ligne électrique entre Nouakchott et la capitale du Brakna.
Ces projets d’envergure visent à renforcer l’accès à l’énergie et continuer à améliorer le mix énergétique du pays, a-t-il conclu.


















