Le Conseil des ministres a examiné et adopté le mercredi 13 avril courant, un projet de décret, portant sur des privilèges accordés aux limiers de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE), afin de les inciter à mener des actions réussies dans leur lutte contre la corruption qui gangrène le secteur public.
Le Projet de décret dont il est question au cours de cette réunion du gouvernement, modifie et complète certaines dispositions du décret n°2018-144 en date du 17 Octobre 2018 fixant les rémunérations et avantages des membres de l’Inspection Générale de l’État.
Le projet de décret introduit une augmentation de certains avantages des membres de l’IGE pour améliorer les conditions de travail de cette institution qui est appelée à jouer un rôle fondamental dans la lutte contre la gabegie et l’amélioration des performances de l’administration dans le cadre de l’accélération de la mise en œuvre du programme du Président de la République.
L’inspection générale d’État a été rattachée à la Présidence de la République, le 15 décembre dernier.
Le lendemain, près d’une trentaine d’inspecteurs d’État adjoints et inspecteurs vérificateurs avaient prêté serment, conformément aux dispositions de l’article 05 du décret n°18-2022 du 10-02-2022, portant organisation et fonctionnement de l’Inspection générale d’État, émis par la Présidence de la République.
Le projet de décret relatif aux primes ne serait en conséquence que la suite d’un train de mesure visant à faire de l’IGE un fer de lance dans la lutte contre la corruption, après avoir restée pendant des années, un tigre en papier, ne suscitant aucune crainte chez les responsables, auteurs de la mise à sangsue des richesses